mardi, décembre 06, 2022

Qu'est-ce qu'on attend ?

Puisque cela ne marchera jamais entre nous 
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
Oublions les problèmes, oublions les soucis 
Profitons de nos sourires et du moment présent

Car bientôt, tout sera fini 
Les choses ne fonctionnent pas, c'est évident
Alors pourquoi pas profiter de l'instant 
Et danser jusqu'au bout de la nuit

Profiter du présent, ne laisse rien te gâcher
La vie, et ne regarde pas en arrière
L'amour passe là, juste devant toi
Alors attrape-le si tu peux, et fais-en ce que tu veux

Lâche prise, ne laisse pas tes peurs te revenir
Ose prendre des risques, et vivre sans limites
L'amour est là, juste devant toi
Alors caresse-le si tu peux, et fais-en ce que tu peux

Le temps présent est tout ce que nous avons
Alors ne le perd plus, et profite de chaque instant
L'amour vient là, juste devant toi
Alors embrasse-moi si tu peux, et fais-en ce que tu veux

Lâche prise et laisse-le aller
Vis tes émotions sans peur et sans regrets
L'amour a surgi là, juste devant toi
Alors adopte-le, et fais-en ce que tu peux

Laissons nos cœurs s'embraser 
Oublions nos peines et nos soucis 
Car bientôt, nous devrons oublier
Nous ne nous verrons plus

Alors profitons de chaque moment 
Et laissons notre amour brûler 
Car bientôt, nous nous dirons au revoir 
Et notre amour se sera évaporé

Mais pour l'instant, dansons jusqu'au bout de la nuit 
Et profitons de chaque instant
Prends ma main jusqu'au creux de tes doigts
Et glisses l'autre sur ton coeur
Puisque cela ne marchera jamais entre nous
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête.

Peur de la proximité, 
Préfèrer rester à distance 
Sans doute la peur d'être vulnérable,
Construire des murs autour de son coeur 
Pour se protéger des souffrances de l'amour

Impossibilité de s'ouvrir, 
Pour laisser quelqu'un entrer à nouveau
Risque d'être trahie, d'être rejetée 
Préfèrer rester seule,
Et porter le masque de l'enthousiasme
Elle a appris à vivre avec cette solitude

Mais pour l'instant, dansons jusqu'au bout de la nuit 
Et profitons de chaque instant 
Puisque cela ne marchera jamais entre nous 
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête.

Au fond d'elle, elle a besoin d'amour 
Avoir quelqu'un pour la soutenir 
Avoir quelqu'un pour la comprendre 
Et l'aider à briser ses murs, pour enfin s'ouvrir

Elle a besoin de quelqu'un pour lui montrer 
Que l'amour peut être beau, 
et que ça vaut la peine de prendre des risques 
Elle a besoin de quelqu'un pour lui montrer 
Que la proximité n'est pas effrayante, 
Qu'elle peut être merveilleuse.

Mais pour l'instant, dansons jusqu'au bout de la nuit
Et profitons de chaque instant 
Puisque cela ne marchera jamais entre nous 
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête.

C'est une femme forte,
indépendante et sûre d'elle 
Elle sait ce qu'elle veut mais hésite parfois à le demander 
Elle n'a pas peur de mettre les hommes à l'épreuve, 
pour voir s'ils sont dignes d'elle

Mais au fond, elle a peur de s'engager 
Elle a peur de s'ouvrir, et de laisser quelqu'un entrer 
Elle a peur d'être abandonnée, et de perdre son indépendance
Un jour, elle rencontrera un homme 

Qui ne se laissera pas mettre à l'épreuve, ni repousser
Un homme qui l'aimera pour ce qu'elle est, 
et non pas pour ce qu'il peut en tirer 
Un homme qui l'aidera à briser ses murs, 
et à s'ouvrir à l'amour.

Mais pour l'instant, dansons jusqu'au bout de la nuit 
Et profitons de chaque instant 
Puisque cela ne marchera jamais entre nous, 
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête.

Prenons un verre, oublions nos peines Comme une pluie d'été qui lave les rues Laissons notre amour s'envoler dans l'air Et laissons-nous aller à la folie.

Dansons jusqu'à ce que le soleil se lève Que la lune perde sa brillance Puisque c'est notre dernière chance De montrer à quel point nous sommes ivres de vie.

Profitons de chaque instant de cette nuit Que des rythmes endiablés nous emportent dans les lumières envoutantes

Respire, laisse ton corps se détendre, ton esprit s'évader
Ecoute tes sens s'éveiller, et ton corps s'embraser 
Profite de chaque instant, et ne laisse rien te gâcher 
Le plaisir, l'excitation, et l'extase, tout cela nous appartient

Prends mon corps, fais-en ce que tu veux 
Explore-le, caresse-le et fais-le tien 
Laisse tes mains parcourir chaque centimètre carré de ma peau 

Je t'entends sussurer embrasse-moi, mordille-moi, et fais-moi tienne 
Prends-moi, possède-moi et montre-moi qui est le maître 
Laisse-moi te montrer ce que je suis capable de faire 

Profite de chaque instant, 
et ne laisse rien te gâcher 
Le plaisir, l'excitation, et l'extase, tout cela t'appartient 
Et je suis là pour te donner ce que tu veux 

Mais pour l'instant, dansons jusqu'au bout de la nuit 
Et profitons de chaque instant 
Puisque cela ne marchera jamais entre nous 
Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête.
Car bientôt, tout cela sera fini 
Alors pourquoi ne pas profiter de l'instant 
Et danser jusqu'au bout de la nuit.

vendredi, mars 02, 2018

Pestacle pour enfants (le retour)

Y'a des soirs
je vous jure
vaut mieux pas sortir
de chez soi
j'aurai du rester
à écouter en boucles
Apocalyptica
ou comment 4 violoncelles
fous furieux reprennent
Metallica
hummmm

Hon! Hon! Hon! Hon!
Le headbanging est de retour
dans mon salon
ce sont les petites soeurs
qui vont se régaler.

Donc disais-je
il y a des soirs
où il vaut mieux rester chez soi

Ces soirs de grande foire
en actes manqués
on dit les choses
qu'il ne faut pas dire
ou qu'on veut dire
tout de suite

on arrive en retard
on tourne en rond
tu n'étais pas là
mais j'ai croisé
X avec qui j'ai déjà
prit deux ou trois rateaux
manque plus que l'appel
et un petit seau
quoi que non
le seau d'eau
c'est moi qui l'ai versé

même si après
je me sentais nul
à me demander
où s'était perdu
mon désir.

taillé barré coupé
tout d'un bloc fatigué
presque usé
laccéré vidé
allez c'est bon
je vais me coucher.

Un Pestacle Pour Enfants


Je vais tout à l'heure
par petits pas légers
voir un pestacle
pour enfants
Je me demande
si j'y croiserai
ton sourire facétieux
Tires-moi encore
une belle langue
et comme un traître
je t'embrasserai goulûment
par colliers enroulés
sur ton cou
de baisers doux
je te ferai revenir
quelques minutes
à feux doux
avant de te croquer
à moins que tu ne préfères
le bain
Marie

Te voilà prévenue.

28mm A Bout Portant

Ils ne sortent jamais
sans leur arme
de poing favorite
toujours prêts
au coup de force
au coup de tête
le doigt sur la gachette
la mitraille facile
ils déroulent les rouleaux
par centaines
de petits bouts de vie
tranches de cake
bombes glacées
paysages verglacés
tout en douceur
la saveur de la vie
passe par 28mm
un point focal

haut en couleur
par où se découvrent
amateurs et professionnels
passionnés frappa-dingue
du clic-clac merci kodak
pour tes frik-fraks.

Cotton-Tiges

 Tu aimes te baigner
dans l'onde
fraiche et sonore
pour sentir le courant
carresse électrique
volupté rock
du cotton tige
qui se fiche
bien pas mal
dans le creux
de l'oreille interne

Tu aimerais te la jouer
a la Dick Rivers
qui joue Jean Genet
Tu as déjà la banane
Reste plus qu'à avoir la fritte
Et se finir comme une bonne fricandelle
C'est sûr tu as la classe

Va te faire voir
en maillot string
paillettes argentées
écailles de sirène
sur les plages de la belle
Cela te fera grand bien
au moral.

N'oublies pas faire briller tes chaussures
ou au choix me cirer les pompes
a grand coups de chateau lapompe.

http://mongoslam.blogspot.be/2004/01/cotton-tiges-tu-aimes-te-baigner-dans.html

Alors Avec Les Gonzesses Ca Roule Comment?

Ben mon pote
justement
je ne savais pas comment
en parler
je vais pas faire
mon malin
encore moins mon nain de jardin
surestimé et sur-outillé
avec sa brouette
et son sac à pépèttes
je serais plutôt le style
du petit père noel
qu'on a pendu
à la façade
qui se les gèle
et qui attend vainement
qu'on vienne ouvrir la fenêtre

ma belle brune
celle qui parle
avec ses accents à la Vondael
préfère qu'on reste
de bons potes
et pour les fausses blondes
je dois bien dire
que j'ai du mal
à leur parler
en tête à tête
mais

mais comme
le crie le pote
blogarythme
frénétique
tu népériens
pour attendre
la recette du succès
est simple,
ben s'il le dit
alors je reprend
des cacahuètes.

http://mongoslam.blogspot.be/2003/12/alors-avec-les-gonzesses-ca-roule.html

SABLES MOUVANTS

Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s'est retirée
et toi
comme une algue doucement caressée par le vent
dans les sables du lit tu remues en rêvant
Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s'est retirée
Mais dans tes yeux entre'ouverts
Deux petites vagues sont restées
Démons et merveilles
Vents et marées
Deux petites vagues pour me noyer


Jacques Prévert

Y'A DES JOURS JE VOUS JURE ...

Y'a des jours, je vous jure,
alors que la colère de la nuit dernière
luit encore
dans le reflet de mes pupilles
si je dois encore en plus
croiser un gros con
ou une grosse conne
pourrie jusqu'au trognonne
un de ces cadres sup
censé travailler plus pour notre futur
enfin celui des gens
le futur des "citoyens" comme ils aiment dire

vous savez ces cadres
qui travaillent dur
débordés entre deux congés
un peu trop prolongés
absorbés par leurs réunions
où l'on passe le plus clair du temps
à préparer la réunion suivante
et améliorer sa position
dans l'organigramme

vous le raconteriez dans les details
qu'on ne vous croirait pas
une insulte ou l'autre volerait
bas
plus bas encore
cynique, vieux jeune, gros con, désabusé, ...
en j'en passe à mon tour

y'a des jours, je vous jure,
le pire
ce n'est pas de les croiser
le pire
c'est de devoir travailler
pour eux
et
pour les heureux citoyens
que vous êtes
que je suis.

Et de devoir fermer sa gueule,
parce que on est payé
mangé par le système.

En fait c'est peut-être ça
le vrai luxe
être grassement payé
et avoir largement de quoi
faire faire
le vent, le bruit et les parasitages
par d'autres
tout ce qu'il faut
pour s'étourdir
pour vous distraire
pour nous rassurer
pour répéter que tout va bien
que tout avance dans la bonne direction.

Dépenser l'argent qui tombe du ciel,
se prendre
pour un dieu de la stratégie,
une déesse la communication,
du beau, du beau, du beau
encore du beau
oh oui, c'est beau
puuuutaaaaing comme c'est beau

Et les autres du genre Golum à faire le beau
pour ramasser les miettes
avaler de travers
des coupes de champagnes
et roucouler des anêries
en grignotant des cacahuètes

Y'a des jours, je vous jure,
a ce demander ce qu'on fout là,
dans ce cirque
au milieu du numéro des éléphants
qui se prennent pour des ballerines d'opéra
peu importe le garçon
pourvu qu'elles aient l'ivresse
le pire c'est quand il faut applaudir
et jouer le jeu

Vivement demain,
c'est la fête du travail.

Youpeeeeeeee!

http://mongoslam.blogspot.be/2003/04/ya-des-jours-je-vous-jure.html

UN PORTRAIT DE SA MAJESTE

Pour une fois,
un trait pour trait,
mélangeant les humeurs
de sa suprême majesté

notre seul fournisseur
à avoir une exclusivité
et pourtant
à ne jamais augmenter
ses prix ou son tarif
malgré l'approvisionnement
de ses rayons
quoi que
quoi queue
insolation
brûlures
coups d'éclats
on oublie souvent
les revers
de ses services
tant réclamés
par nos épi
dermes

http://mongoslam.blogspot.be/2003/06/un-portrait-de-sa-majeste-pour-une.html

JUSTE COMME CA

ca y'est j'ai passé le cap
Non pas que je m'en sente cap
plus maintenant qu'avant
mais fluide comme la pluie
rayé comme sur ma carte électorale
deçu du résultat de ma liste
où étions-nous passés?
en week-end au vert?
évidence du tir de barrage des parasites
une absence dans les boites aux lettres
innondées de promesses écarlates
de ces grenouilles qui boeufent
plus souvent qu'à mon tour

ca y'est j'ai passé le cap
non pas que je me sente cap
mais comme ca
juste pour rire
je suis eminem
imminence grise
cerveau grisé speedé
plutot à la docteur dré
defa et de sa clé desol
qu'on prenne qui p(l)euve
les femmes et les enfants d'abord

fluide comme l'eau de pluie
évident comme les cordes
percé comme les seaux
je vous l'accorde
mes rimes vont à veau l'eau
mais n'empêche
je m'y crois
je suis aussi Martine
que Gore
trash dans mes propos
mais pop dans l'apropos
afficionados depeche
mode toujours pressé

ca y'est j'ai passé le cap
je ne m'en sens plus trop cap
mais j'ai fait le pas
juste pour rire
pour remettre un déguisement
du brillant sur mes lèvres
du scintillant dans les yeux
se la jouer au vieux punk
sexy sur le retour
c'est l'attitude qui compte
le pas qui fait la danse
je m'y crois
j'y suis
juste pour rire

Xzibit l'habite

Xzibit l'habite
à l'air
c'est du facile
dans le texte
plutôt gorge
pas très profond(e)
mais
dans la frime
l'animal
garde le sens du rythme
à défaut de ryhmes
c'est du chaud
du chaud business
celui des lapines
que l'on montre
avec ses babines
clinquantes
sur les clips vides
façon empty vee
hummvee
booties
passe-partout


RESTLESS

X
Yeah, ladies and gentleman
Broadcasting live to you and yours
It's Mr. X to the Z, Xzibit
Yeah, bounce it
Come on

The first day of the rest of my life
X stand behind the mic like Walker Kronkike
Y'all keep the spotlight
I'm keeping my rhymes tight
Lose sight of what you believe
And call it a night
This ain't the light-weight, cake mix shit
That you're used to
Teflon territory you just can't shoot through
You gon shoot who? (Who?)
Not even on your best day
Rollin' the Wild West way, givin' it up
Leavin' the whole world stuck not givin' a fuck
Laid in the cut now we break through in the rut
Hennesy and Orange Juice baby fill up a cup
Quick to grab Mary Jane by the butt and squeeze
Loosen up, let your hair down, and join the festivities
Overcrowd the house like lockdown facilities
Bitches be quick to give me brains while I post the range
Going up and down my dick like the stock exchange

(X) Rearrange the whole game with my rugged sound
(X) Won't even say your own name when I come around
(X) Stay on top but remain from the underground
(X) to the Z and we all in the family


Ever since Xzibit has spit, been on some pimp shit
Approach every woman like a potential mistress
Shine bright, make sure that X stay tight
Cause tonight I might meet my next X wife
Mr. Big Chief Reefa, Xzibit use his dick like a Visa
I run it through and money come out
Runnin' your mouth, I'll have somebody run in your house
Ravel your spouse and have a little fun on the couch
Now you know that it was bound to happen
I came to give you what you lackin'
Whenever you hear them other niggas rappin
Rockin' chains, stadium, paladiums, cracked craniums
My whole skeleton is dipped in titanium
Drop tops sittin' on twenties
Using rappers like crash test dummies
Stackin' real estate and money
It's funny how things change overnight
When you thinking right
I beat the odds like Ike beat on his first wife

What an event?
We hardcore 100%
Making it stick, Los Angeles proudly presents
The real deal, how does it feel?
No special effects
Yank the chain off of your neck
Demand the respect
Now all your conversations sound strange to me
It be like everybody around me done changed but me
I stand alone on my own two feet
Stagger tracks, strangle the beat
Restless no time for sleep
Niggas be weak, I'm concrete like Bejamin Greet
It's a very thin line between a foe and a friend
Straight to the chair
(Not these niggas again)
Come back, bounce in the spot and slide right in
I ain't trying to see nothing but progress, regardless
Home of the heartless, move right, remain cautious
Represent nothing but the hustle and struggle
Hennesy, rock plenty of ice, making a double, now SCREAM

[Snoop Dogg]
So there you have it
A-B-C D-P-G-C
X to the motherfuckin' Z
Mr. Xuberant, Mr. Xtravagant
Xtrodinary, Mr. Xalata
X 'em with a little bit of Xtasy
X-ing a bitch out if you tryna test a g
And what's the recipe?
Xcalibur weaponary
And we shoot Xceptionally
That there is hot
X marks the spot?
Fuck naw, X spots the marks
Xclamation point niggas


Xzibit featuring Snoop Dogg

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COSTARD LUNAIRE



Je me souviens d'eux
vaguement
en fin de
nouvelle vague
splash
la déprime
plus
parce qu'ils étaient liés
à un label bruxellois
les disques de marc
cram-med discs
et parceque leur nom
de scène
claquait
la grande classe
des flambeurs
TUXEDOMOON

et voilà
qu'un de leurs disques
Desire
paru en 1981
ressort
annoncant
un nouvel album

http://mongoslam.blogspot.be/2003/06/costard-lunaire-je-me-souviens-deux.html

VOLUPTAS NECANDI


Je vous ai fatigué
les paupières
avec mes invectives
il y a quelques mois déjà
quand la horde des tous-puissants
abattait ses chevaux
d'acier et de feu
pour assouvir
un plaisir de détruire
brandi par des marionnettes
méprisables
se drapant des oripeaux
des héros de notre époque
pourtant
l'histoire se rira d'eux
ces fossoyeurs de civilités
mais qui se soucie
aussi de l'histoire
on se le demande

Valerio Evangelisti nous fait
dans le monde diplomatique
un paralèlle entre un livre
chéri dans les phantasmes
de l'extrême droite
Les Réprouvés d'Ernst von Salomon
qui raconte
la façon noire
obsessionnelle
puissante
le plaisir de tuer
des armadas
qui n'ont
d'autre référence idéale
qu'elles même
d'autre but
que d'éliminer
un nouvel enemi
en avançant
vers leur propre destruction

A défaut
il leur suffit
d'en créer des nouveaux
pour justifier
l'inexorable marche
en avant


Saisissant
comme la viande
sur le grill du bbcue

« La mitrailleuse tremblait
entre mes genoux,
comme un animal.
Les Estoniens,
sur le pont,
dégringolaient,
chutaient,
éclaboussaient,
pataugeaient dans l'eau.
Les groupes embrouillés,
compacts,
s'ouvraient,
se recomposaient,
étaient harcelés derrière eux.

Oui,
ils devaient passer,
tous devaient passer.

Ma mitrailleuse crachait du feu
et l'eau bouillait
dans le manchon.

Je sentais
presque à travers
le frémissement métallique
de l'arme
le feu
s'enfoncer
dans les chauds corps
vivants des hommes.

Impulsion satanique,
n'étais-je
qu'une seule chose
avec mon arme ?

N'étais-je
peut-être même
qu'une machine,
froide
et métallique ?


http://mongoslam.blogspot.be/2003/07/voluptas-necandi-je-vous-ai-fatigu-les.html

LE COUT DU BILLET RETOUR

 Si d'aventures
vous trainez vos guêtres
sur les côtes turques
où même plus à l'intérieur
abstenez-vous
de ramasser
pierres antiques
fossiles marins

même les échoppes
qui se choppent
les touristes
leur refilent
une crasse
pire
que la tourista

la fièvre commence
à l'aéroport
acusation
excitation
arrestation
aller à la case prison
sans passer par la maison
payer avocat
payer gardiens
payer tribunal
perdre la boule

emmenez
avec vous
plus de 10
mille euros

c'est le prix
de votre billet
retour

découvrez
l'aventure
midnight express
qui est arrivée

à plus d'une centaine
de touristes européens

Leçon de Guitare chez Mademoiselle Cha



J'ai croisé la tête
à l'envers
de mademoiselle Cha
qui pratiquait
sa leçon de musique
dans de troublants
courants d'air
chauds et humides

J'aurai du prendre
un cliché
une pause longue durée
et tirer une photo cépia
pour me rappeller
son émoi
ses mouvements langoureux
et sa douce musique.

http://mongoslam.blogspot.be/2003/12/leon-de-guitare-chez-mademoiselle-cha.html

EVIDEMMENT



évidemment
évide amant
et vie d'amant
avidement
je joue toujours la tragédie
je ne dois plus demander
certain que tu congédies
d'avance mes avances
banale comédie de paradoxes
puisque rien ne tombera
qui l'eut cru du ciel dans mon escarcelle
alors attendre passif, croire lascif
très peu pour moi
mais ne plus s'obstiner

comment renouveller le rôle
trouver de nouvelles paroles
faudra bien démarrer
sans quémander
larguer les ammares
splash dans la mare
ignifuger le peu aux poudres
perlinpinpin brillant dans les yeux

s'il n'est pas possible
alors autant en emporte ce désir
auquel je ne sais encore
au corps me résoudre
dis-moi seulement si
l'affaire est mal partie
le paquet mal ficelé
la porcelaine déjà brisée
tu l'as lu dénudé
toi seule y a posé les doigts
vue des dessous d'une carapace
pesés les défauts de la cuirasse
dénuée d'intérêt ma carcasse

M'aurais-tu déjà répondu?
Que demandais-je déjà?

http://mongoslam.blogspot.be/2002/10/evidemment-videmment-vide-amant-et-vie.html

Le flipper

Bien avant que ne tilte le flipper
quand lentement la vapeur monte
que remonte une impression futile
qu'un frisson utile te parcoure l'échine
tu me parles sans honte
de mon dérapage verbal
up-to-date à la page
tu me dis fière et sage
je sais que tu peux mieux faire
tu repasseras pour l'oral

tu commences la main dans les cheveux
lancinant délicatement
lancinant doucement
tu t'avances et tu me dis je veux
ondulant patiemment
ondulant dolemment

célèste et preste je te délèste
de cet accoutrement
et sans aucun déguisement
dans le plus simple dénuement
tu captures sans heurt
une douce langueur
qui s'emballe dans le dédale
des sens de ton corps sculptural

dans des mouvements issus d'un vieux rite tribal
un vieux culte du ruth cunnibal
ma bouche effleure tes nerfs à fleur
de peau et dès qu'affleure le petit bouton de fleur
par défaut ma langue
qui trop souvent à le faux défaut
de t'offusquer
sans te brusquer
embusquée tel un franc-tireur
un Marc Wilmots à la coupe du monde
le snipper qui fait mouche dans la seconde
Elle switche l'interupteur
et enfonce goulûment le starter

Steeple Cheese parcours d'obstacles
endurance et accélération subito
Sourires à chaque saut du receptacle
feinte de corps, jeux d'abord à bords
tu te mords la commissure
portes-closes ton corps tendu ose
joue la sur-expose
tu prends la pause
le disjoncteur t'exause
tu frôle la sur-dose
tu flambes, tu brûles tu hurles
j'écume

pile les freins
voilà que tilte le flipper
game-over fin de la premiere partie
insert your coin
to gain the next level

http://mongoslam.blogspot.be/2002/06/le-flipper-bien-avant-que-ne-tilte-le.html

Mais quelle importance

 Où s'est perdue mon innocence
que j'ai cherché sans trop de chance
au creux de ces bras sans présence
Tout cela n'a plus d'importance

cette quête que je croyais perdue d'avance
à la recherche d'une délivrance
de l'indécence de ces contingences
aux silences de nos souffrances

J'ai perdu cette innocence
dans l'inconséquence de tes absences
dans l'inconsistance de propos sans nuance
Tout cela est sans importance

http://mongoslam.blogspot.be/2002/06/mais-quelle-importance-o-sest-perdue.html

Les week-ends ensoleillés



Fotjiotiiii les fins de semaines ressemblent enfin à des jours de vacances en provence. Le soleil brûle ses plus belles flammes, l'apéro dure toute l'après-midi et le pic-nic s'étale sur le fond du jardin. On se retrouve en fin d'après-midi alors qu'il est en réalité déjà beaucoup plus tard. On aimerai faire durer le plaisir encore un bon moment. Le photographe chasse les décolletés et les petites culottes qui dépassent sous les nombrils affleurants. Les petits enfants gazouillent sous leur ombrelle. Y en toujours un pour raconter une petite salacerie qui reçoit en écho les rires gras de l'un ou l'autre.

Y a pas de doute, tout le monde est détendu. Les femmes sont belles et resplendissent. L'une guillerette de son nouvel amour. L'autre enceinte jusqu'à plus soif et généreuse dans toutes ses rondeurs. Une troisième rayonne son chapeau de paille et ses lunettes aux airs sixties. La dernière est fière de nous montrer son fils de deux mois.

Comme leurs robes : le fond de l'air est léger. On se croirait presque dans un revival hippie mais comme on en a pas connu dans notre jeunesse, on s'abstiendra pour la déférence. Hip hip hippy hourraaaaa : anniversaire, barbecue ou fête improvisée j'aime ces petits moments de la vie.

http://mongoslam.blogspot.be/2002/06/les-week-ends-ensoleills-fotjiotiiii.html

A Eole, dieu vivant dj du vent

A Eole, dieu vivant dj du vent
Souvent gonflant les poitrines
Souvent gonflé aux platines
Souvent gonflant blondes platines
Souvent ronflant de la poitrine

Quand flam slam
tel Unk_LeSlam
Ton cœur s’enflamme
Dans un ram-dam
Une jam jembé tam-tam
Tout feu tout flam

Si flam slam
à la Unk_LeSlam
C’est du lance-flamme
napalm de lauriers
qui lui reviennent
ca crame et il crâne doucement
pour qu’elles planent
hummmmmm miam-miam
je fume le verbe
comme d’autre l’herbe
en sticks icônes scuds
véritable dealer
dr schweitzer officiel et agréé
il est déjà minuit
toute la gamme de ma came
s’exhale en râles par voix orale
sans prescription médicale ni morale
fuse femme fume c’est du belge
j’allume la mèche rebelle
trop belge pour toi
oh ! bonjour et au revoir
cette brèche est une lame de fond
j’emporte tout sur mon passage
pas si con et plus fut-fut que ca
une fine lame ce Unk_LeSlam
qui pointe et perce au jour
une nouvelle réalité

A Eole, dieu vivant dj du vent
Souvent gonflant aux platines
Souvent gonflé de la poitrine

Go West Young Man Go West

 Je suis parti en ballade
un dimanche ensoleillé
avec ma vieille croute
en cuir dépareillé
toujours par ce doute tenaillé

En marchant vers le parc
j'ai décidé d'aller pélerin
chercher Artaud le marteau Antonin
arcange arc-bouté sur ses écrits de Rodez
Go West Young Man
Go West

Autour d'un carrefour en travaux
transformé en voie centrale
plusieurs flics font la circulation
photo suréaliste belge carnaval
canaliser à coups de sifflets un sens unique

Une manif me tombe dessus à entendre
vociférer un flammand fatigué
par ces haut-parleurs syndiqués
je n'ai pas envie de comprendre
Go West Young Man
Go West

Quand arrive le paradis promis
est fermé pêle-mêle tout se mélange
qu'est-ce que foutent ces fourmis
rouges vertes pommes et jaunes vomi

Ma ballade salée continue
hue erre d'une rue à l'autre
se vautrent des terrasses ensoleillées
de visages de femmes inconnues
souriants yeux mi-clos
comme des promesses nouvelles
sussurées d'ivresses charnues

Quand je me retrouve nez à nez
avec Hugo ce vieil Hugo
Pratttattta rocambolesque
vieux complice de mon adolescence

Avec son désir d'être inutile
je tenais enfin un fil futile
déroulant le tapis rouge d'une filiation
je retrouvais un patriarche de ma famille
Go West Young Man
Go West

C'est promis j'irai en pélerinage
le remercier et accrocher mon fil
pour continuer à tisser
d'improbables rêveries
Go West Young Man
Go West

dimanche, février 04, 2018

La mort des amants

Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères

Des divans profonds comme des tombeaux

Et d'étranges fleurs sur des étagères

Écloses pour nous sous des cieux plus beaux.

 Usant à l'envi leurs chaleurs dernières

Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux

Qui réfléchiront leurs doubles lumières

Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

Un soir fait de rose et de bleu mystique

Nous échangerons un éclair unique

Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux

Et plus tard, un Ange, entrouvrant les portes

Viendra ranimer, fidèle et joyeux

Les miroirs ternis et les flammes mortes.

 (Musique Babx / Poème de Charles Baudelaire)

 

samedi, février 03, 2018

Asphalte

On ne sait plus ce qu'on perd
On ne sait plus ce qu'on perd à...
à tant jouer les chiens fous
à repousser les yeux doux
On s'est mis au peu-ra...
Dans le creux des poings qu'on serre trop
Les regrets d'une tête blonde
Dans le rétro, la ligne blanche
Tant d'années à faire l'con
Puis quelques-unes à l'faire croire


J'écrase le mégot d'un d'ces trucs,
ferme les paupières,
attends la playa
Sirène de flics soudain s'arrête :
bagarre en face,
des mecs sous baïda
Ne lâcheront rien d'la force
qu'ils mettent à ne pas s'aimer,
et moi qui taccycharde
Reprends mon souffle entre deux pelles,
elle se retourne,
elle est bien latina
Elle glisse sa main dans la mienne,
et ses doigts qui m'explorent
Je sens monter la fièvre,
elle m'allume, je la mords
L'oeil troublé qui cligne de loin,
mes potos sourient
J'imagine qu'on a quitté l'bar
juste après cette photo souvenir
Que je retrouve c'matin dans ma poche.
Le tram n'arrive pas, gros soupir
Faudra comprendre pourquoi j'm'envole
à l'aube d'un dimanche cocooning
J'marche la tête à l'envers,
j'croise mes grands-frères chauve-souris
Je retrouve un pense-bête sous ma porte.
Ecrit en grand "Vincent, faut vivre !"
Ca n'a pas grand sens d'chercher d'l'enfance,
être un semblant d'insoumis
Si seules de froides cendres et des chancelances
m'attendent en chambre à l'ibis
Est-ce ça ma tangeante à l'ennui ?



On ne sait plus ce qu'on perd
On ne sait plus ce qu'on perd à...
à tant jouer les chiens fous
à repousser les yeux doux
On s'est mis au peu-ra...
Dans le creux des poings qu'on serre trop
Les regrets d'une tête blonde
Dans le rétro, la ligne blanche
Tant d'années à faire l'con
Puis quelques-unes à l'faire croire


J'ai tenté l'amour,
puis tenté l'aveu qu'on s'y cassait la gueule
Ouais c'est fou comme à deux,
on s'plait dans la boue,
la bien marécageuse
Ouais je chante tout la même merde
Et je chante tout le temps que j'chante la même merde
Je crois que c'est Maxime, un dimanche, qui m'a dit :
"Veence tout ça ça s'alimente
On fait des boucles on a l'amour du sample
Sur la route du feu t'as d'jà versé l'essence
Et puis sur celle des fous y a pas seulement les sangles
J'te montre pas mes bras mais j'connais la descente
Si c'est pas toi c'est tous tes proches qui en chient"
Regard à gauche, regard à droite
Le mec me parle tout en servant ses ients-cli
Beaucoup trop beau pour cacher ses larmes
Des types hagards, lui c'est la blanche, puis lui c'est la brune
Le hall de la banque, eux c'est les muscles de la voiture allemande
Elle c'est la pute, lui c'est la manche, eux c'est la rue



On ne sait plus ce qu'on perd
On ne sait plus ce qu'on perd à...
à tant jouer les chiens fous
à repousser les yeux doux
On s'est mis au peu-ra...
Dans le creux des poings qu'on serre trop
Les regrets d'une tête blonde
Dans le rétro, la ligne blanche
Tant d'années à faire l'con
Puis quelques-unes à l'faire croire

Veence Hanao
Produced by Le Motel

dimanche, janvier 07, 2018

J'ai Besoin De Vous

Tanguer
Comme un bateau qui coule sur une mer déchaînée

Chanter
Retrouver le mystère de mes secrets cachés

Je n'y suis pour personne
Quand je suis dans vos bras
Que la musique nous donne
La vie encore une fois

Et j'ai besoin de vous
Quand la vie m'abandonne
Quand les soirs monotones
Me font douter de tout

Et j'ai besoin de vous
C'est à vous que je donne
Seuls les sages et les fous
N'ont besoin de personne

J'ai besoin de vous
Et j'ai besoin de vous
Comme d'une passion cachée
Comme des mots qui nous donnent
Des raisons d'exister

Et j'ai besoin de vous
Comme d'un amour secret
Qui me demande tout
Et qui me reconnaît
Comme j'ai besoin de vous

Et j'ai besoin de vous
Quand mon âme m'abandonne
Quand les tambours résonnent

Et tournent autour de nous
Et j'ai besoin de vous

C'est à vous que je donne
Seuls les sages et les fous
N'ont besoin de personne

Moi j'ai besoin de vous
Comme j'ai besoin de vous
Moi j'ai besoin de vous



Les Accidents D'amour

Je veux la foudre et la neige
Comme un feu qui me dévore

Je veux le ciel et l'eau
Pour me caresser le corps

Je veux tout puisque j'ai si peu de temps
Je veux tout et je le veux maintenant

De nos jours
Y a des accidents d'amour

De nos jours
Y a des passions qui tournent court

J'ai pas le temps d'attendre
J'ai pas le temps de comprendre
Je veux le bonheur maintenant

De nos jours
Y a des incidents de parcours

De nos jours
Y a des fantômes même en plein jour

J'ai pas le temps d'apprendre
J'ai pas le temps de comprendre
Je veux le bonheur maintenant

Je veux le rayon vert
Et la nuit polaire des cent jours

Et me nourrir du monde
Et qu'il me dévore à son tour

Je veux tout
Puisque j'ai si peu de temps
Je veux tout et je le veux maintenant


https://www.youtube.com/watch?v=Zgwau79U3no





mercredi, décembre 06, 2017

La Rua Madureira

Non, je n'oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel le long du Corcovado
La Rua Madureira, la rue que tu habitais
Je n'oublierai pas pourtant je n'y suis jamais allé
Non, je n'oublierai jamais ce jour de juillet
Où je t'ai connue, où nous avons dû nous séparer
Pour si peu de temps, et nous avons marché sous la pluie
Je parlais d'amour, et toi tu parlais de ton pays
Non, je n'oublierai pas la douceur de ton corps
Dans le taxi qui nous conduisait à l'aéroport
Tu t'es retournée pour me sourire avant de monter
Dans une Caravelle qui n'est jamais arrivée
Non, je n'oublierai jamais le jour où j'ai lu
Ton nom mal écrit parmi tant d'autres noms inconnus
Sur la première page d'un journal brésilien
J'essayais de lire et je n'y comprenais rien
Non, je n'oublierai pas la douceur de ton corps
Dans le taxi qui nous conduisait à l'aéroport
Tu t'es retournée pour me sourire avant de monter
Dans une Caravelle qui n'est jamais arrivée
Non, je n'oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel le long du Corcovado
La Rua Madureira, la rue que tu habillais
Je n'oublierai pas pourtant je n'y suis jamais allé
Je n'oublierai pas pourtant je n'y suis jamais allé
Je n'oublierai pas pourtant je n'y suis jamais allé

samedi, décembre 02, 2017

La peau

Seule la peau sépare l'amour de l'amitié. C'est
mince…

(L'élixir d'amour - Éric-Emmanuel Schmitt)

dimanche, novembre 26, 2017

Ouverture

Il n'est pas de hasard,
il est des rendez-vous,
pas de coïncidence

Aller vers son destin,
l'amour au creux des mains,
la démarche paisible

Porter au fond de soi,
l'intuition qui flamboie,
l'aventure belle et pure

Celle qui nous révèle,
superbes et enfantins,
au plus profond de l'âme

Porté par l'allégresse,
et la douceur de vivre,
de l'été qui commence

La rumeur de Paris,
comme une symphonie,
comme la mer qui balance

J'arrive au rendez-vous,
dans l'épaisse fumée,
le monde me bouscule

Réfugié dans un coin
et observant de loin
la foule qui ondule

Mais le choc imminent
sublime et aveuglant
Sans prévenir arrive

Je m'avance et je vois,
que tu viens comme moi,
d'une planète invisible

Où la pudeur du cœoeur,
impose le respect la confiance sereine

Et plus tu t'ouvres à moi
et plus je m'aperçois que lentement je m'ouvre

Et plus je m'ouvre à toi
et plus je m'aperçois que lentement tu t'ouvres

Il fut long le chemin
et les pièges nombreux avant que l'on se trouve

Il fut long le chemin
les mirages nombreux avant que l'on se trouve

Ce n'est pas un hasard,
c'est notre rendez-vous
pas une coïncidence.





dimanche, novembre 19, 2017

Tu ne me dois rien

Je ne t'entend pas très bien
il y a si longtemps
d'où m'appelles tu? D'où vient
ce besoin si pressant
de m'écouter soudain?
Les poules auraient-elles des dents?
Ma voix t'a-t-elle manqué
après bientôt un an?
Ce serait une belle journée
et il n'y en a pas tant
je sais me contenter
de petites choses à présent
On enterre ce qui meurt
on garde les bons moments
j'ai eu quelquefois peur
que tu m'oublies vraiment
tu as sur mon humeur
encore des effets gênant
Mais tu ne me dois rien
j'ai eu un mal de chien
à me faire à cette idée
à l'accepter enfin
est-ce qu'au moins tu m'en s'rais gré?
Chacun poursuit son chemin
avec ce qu'on lui a donné
mais toi tu ne me dois rien
Tu ne m'as pas dérangé
je vis seul pour l'instant
mais je ne suis pas pressé
tu sais, je prend mon temps
tout est si compliqué
tout me parait si différent
On ne refait pas sa vie
on continue seulement
on dort moins bien la nuit
on écoute patiemment
de la maison les bruits
du dehors l'effondrement
Je vais bien cela dit
appelle moi plus souvent
si tu en a envie
si tu as un moment
mais il n'y a rien d'écrit
et rien ne t'y oblige vraiment


Shengen

Je suis parti d'un bout du monde
J'étais trop grand pour me courber
Parmi les nuages de poussière
Juste au bord de la terre
Et j'ai marché le long des routes
Le ventre à l'air dans le ruisseau
Et même que le vent nous écoute
Et la pluie va tomber bientôt
Ce que j'fais là moi
Je sais pas
Je voulais juste marcher tout droit
Ce que j'fais là moi
Je sais pas
Je pense à toi depuis mille ans
Tellement de nuits sous la paupière
Tellement de forêts abattues
Même sous la mitraille et le fer
Moi je leur ai rien vendu
Et que même dans l'espace Shengen
Ils ont pas voulu de ma peau
Ce que j'fais là moi
Je sais pas
Je voulais juste marcher tout droit
Ce que j'fais là moi
Je sais pas
Je pense à toi depuis mille ans
C'est pas la croix pas la manière
Et puis la terre on y revient
Moi j'ai un orgue de barbarie
Et je vais pourrir leur pays
C'est pas avec la bombe atomique
C'est pas avec le tour de France
Qu'ils me mettront de leur côté
Quand j'aurai fini ma croissance
Ce que j'fais là moi
Je sais pas
Je voulais juste marcher tout droit
Ce que j'fais là moi
Je sais pas
Je pense à toi depuis mille ans

samedi, novembre 04, 2017

Dangereuse

Neuf heures, bonheur
Des mouvements délicats
Juste sous mes doigts si fragiles
Qu’elle seule peut voir et sentir


Je l’aperçois
Tout là-bas

Moi j'fais c'qu'elle veut
J'comprends pas vraiment


Elle veut le kung fu tail
Dangereuse qui l'attend
Treize heures, trésor
Tes ombrelles nous cachent
Des herbes folles qui s'envolent


Je parcours presque ses envies


Je l’aperçois tout là-bas
Moi j'fais c'qu'elle veut
J'comprends pas vraiment


Elle veut le kung fu tail
Dangereuse se détend


Je l’aperçois tout là-bas
J'fais tout c'qu'elle veut
Mais j'le fais vraiment, vraiment


Elle aime le kung fu tail
Dangereuse, se défend


Lover, outsider
Un tendre déglingué
Dernier pari de l'autre côté


De la dangereuse qui se rend
Je l’aperçois (bonheur)
Tout là-bas (bonheur)


J'fais tout c'qu'elle veut (bonheur)
J'comprends pas vraiment


Elle veut le kung fu tail
Dangereuse, une muse étrange
Attends




La Vie Electrique


Vas-y chérie fais moi la guerre.
Griffe-moi, couds moi les paupières.
Il est tard on s'ennuie,
trouvons vite un hôtel.
Tes mains chahutent et se faufilent,
tes yeux gourmands me vandalisent.
Ma jolie tu me vois venir,
dans ton viseur comme une cible.
Vas-y chérie fais moi l'enfer.
La vie électrique nous appelle.
Du frottement de nos corps
jaillira l'étincelle.
Tes seins se gonflent et se révèlent,
ton cul se pâme et se promène.
Ta bouche humide se réveille,
quand je te dis du bout des lèvres…
Allez monte je te suis y a le jour qui se lève,
prends bien ton temps la vue est belle.
A chaque marche mes yeux se perdent,
une seule décharge et je crève.
Vas-y chérie fous moi en l'air.
La vie électrique nous entraine.
Les deux doigts dans la prise,
je veux voir des éclairs.
Je boirai l'eau trouble à la source,
de celle qui coule entre tes cuisses.
Je lécherai ta peau comme un ours,
avide de miel, un délice.
Allez monte je te suis y a le jour qui se lève,
prends bien ton temps la vue est belle.
A chaque marche mes yeux se perdent,
encore une décharge et je crève.
Chérie, pique moi les anthères.
Un champ magnétique nous protège.
Le courant continu,
nos câbles se resserrent.
Vas-y chérie fais moi la guerre.
Griffe moi, couds moi les paupières.
Vas-y chérie fais moi l'enfer.
La vie électrique nous appelle.
Allez monte je te suis y a le jour qui se lève,
prends bien ton temps la vue est belle.
A chaque marche mes yeux se perdent.
Encore une décharge et je crève.
Allez monte je te suis y a le jour qui se lève,
prends bien ton temps la vue est belle.

Donner de l'amour

C'est vouloir donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. 

-- Jacques Lacan

mardi, octobre 03, 2017

SleepFriend

Quand j'ai entendu ce mot
pour la première fois
tu étais à l'arrière de la voiture
on roulait sur les routes sombres
d'un condroz en fin d'été
on venait de quitter cette expo photo
où était-ce déjà sur l'autoroute mal éclairée
J'avais mal entendu ce que tu cherchais
et ma voisine sur le ton de la blague
m'a invité à devenir ton sleep friend
Après quelques emails interposés
cherchant à savoir 
à qui pouvait ressembler
cet ami de la nuit
que tu cherchais
petit à petit 
une idée s'est invitée chez moi
me demandant comment il était
comment il se comporterait
ce gentleman dormeur
resterait-il attentionné mais distant
ou au contraire pourrait-il s'emballer
sentirait-il la pointe d'un désir
venir se blottir contre lui
mes ressentis étaient très flous
car tu n'avais rien exprimé
et comme ce fantasme
est irréalisable et immoral
je me suis demandé 
si je pouvais devenir cet ami
alors il est forcément revenu
dans des rêveries quotidiennes
et pourquoi pas finalement
devenir un sleep friend
une âme bienveillante
un corps chaleureux
un amant bienveillant
un ami contre lequel il serait possible de s'abandonner
sans craindre le bout de la nuit
aimer à rêver la possibilité de se serrer
l'un contre l'autre
s'enlaçer dans des bras attentionés
...

dimanche, mai 15, 2005

Nancy & Tarzan

J'avais en ma possession
un miracle à deux sous
une chanson de casse-cou
C'était pour toi Nancy

Je suis
Ton Tarzan
Ton Zorro
Ton cow-boy
Ton zéro
Ton gri-gri
Ton bad-boy
Ton Spiderman

Arthur H

Je veux nager

Tu penses que je suis pas trop petit
Tu penses que je peux être heureux
Tu penses que je vais mourir
Tu penses que je dis des conneries

Et moi je veux nager
Encore une fois avec toi
Et moi je veux nager
Ma femme n'est pas là


Arno

samedi, mai 14, 2005

Excuses-moi

Je me demande comment tu réagirais si ...
Non excuses-moi c'est idiot!

Lolita Pille

Et si ...

Et si on jouait au docteur?

Emmanuel de Wareskiel

Après

Penses-tu qu'il y a une vie après le sexe?

David Foenkinos

Canapé

Canapé solitaire cherche companie,
S'adresser au propriétaire.

Stéphanie Janicot

Viens

Viens que je t'aspire jusqu'au coeur !

Joelle Miquel

Indécise

J'ai pas d'avis sur la question, je me fous des « qu'en dira t-on »
En général, ça m'est égal
Je ne prends pas de décisions, je n'ai jamais changé de ton
En général, ça m'est égal

Les compromis, c'est difficile
Changer d'avis, c'est plus facile
C'est bien ou mal d'être indécise
C'est bien normal de lâcher prise
Le temps sur moi n'a pas d'emprise

A écouter "ici"

jeudi, avril 21, 2005

La vie me donne ce que j'attends d'elle

Dans quelque temps, dans quelques tours
De carrousel
Quand je t'écrirai des mots d'amour
Poivre et sel
Y'a pas de raison que ce soit confidentiel
Je dirai comme à chaque fois que je t'appelle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
La vie me donne ce que j'attends d'elle ...

Les beaux dégats

mercredi, décembre 10, 2003

SPARKLING

j'ai trouvé la belle brunette au bois dormant avec sa paire de lunettes 

Comme le prince de Bel Air 

j'ai cru qu'un baiser pouvait la réveiller 

mais elle prit peur même u

ne douce caresse n'a suffit pour la rassurer 

et depuis son silence se joue comme une indifférence 

j'ai entendu son malaise 

ressenti ce poids coupable comme le disait celui qui était là 

quand j'étais prêt sans savoir pourquoi à lui donner ce que je n'avais pas 

et même encore maintenant le donner à quelqu'un qui n'en veut plus 

à entendre ce mur du silence je sais ce qu'il faut comprendre 

l'histoire se transforme comme la tour d'un chateau fort 

qui au détour de chaque geste devient une demande insurmontable oppressante 

inutile comme une prise d'assaut d'un palais de glace où les coeurs se briseraient en milles éclats de voix 

Pourtant les quelques échanges épistolaires avaient mit une étincelle en fête au bord des coeurs 

j'ai senti le feu naissant crépitant sa joie nos quelques rencontres furent des moments intenses et privilégiés dont je garde encore la trace vive 

et puis là sans crier gare ciao bye bye 

je peux comprendre je ne suis ni prince ni de Bel Air 

mais tu restes ma belle brunette au bois dormant puisse la vie t'apporter le charmant pour qui tu en pinceras 

certains disent qu'il n'y a pas d'amour que des preuves d'amour 

je ne sais pas ce que j'ai pu t'apporter 

mais tu as poussé la clé de ma porte qui donne sur la plage d'un océan de douceurs 

la clé de ma porte qui découvre les berges sauvages des fleuves de voluptés la clé de ma porte qui ouvre le lit de riviéres frissonantes 

la clé de ma porte d'abruptes parois rocheuses de torrents torrides la clé de ma porte qui jaillit sur la source jouissive de cette vie qui palpite comme pépites dans les yeux du chercheur d'or 

Je te dis merci mille fois pour cette rencontre aussi surprenante qu'innattendue 

je ne te demande rien je te souhaite que le meilleur te porte 

Il parait que les gens importants on les croise toujours deux fois alors je croise les doigts 

je touche du bois vert 

je t'envoie un dernier baiser ma belle brunette qui s'en est retournée dormir dans les bois 

avec sa paire de lunettes.

mercredi, juin 04, 2003

C'EST PAS LE BOUT DU MONDE

voilà une petite histoire
que je lance par le net
comme on jette
une bouteille à la mer
en enfermant le cri
d'un prénom à l'intérieur
qui attendra quelques heures
voir des années avant d'être
entendu par qui le comprendre

voilà une petite histoire
que je lance par le net
comme on jette
une bouteille à la mer
en enfermant le cri
d'un prénom à l'intérieur
qui attendra quelques heures
voir des années avant d'être
entendu par qui le comprendra

je suis dans une autre galaxie
sur une autre planète
mais je me jette
à corps et à cris
après tout ce n'est pas
le bout du monde

cette histoire avec en-tête
est comme un chant à tue-tête
le refrain d'un tube
qui sans arrêt
me refile le même refrain
sorti du jour de féte
où je t'ai croisée.

L'intrigue de tes traits
donnaient à ta beauté
une aura un peu à part
un peu étrange
Cela ne m'avait pas échappé
depuis le courant de l'aprés-midi
tu portais ton pantalon blanc zébré
juste l'inverse de mon costard
qui se la jouait à l'italienne
noir rayé pantalon cigarette
une cartomancienne y aurait vu
un premier signe du destin
j'ai vu celle d'une élégance discrète
une symétrie inverse
comme point commun
qui aurait pu servir
pour ammorcer la pompe
aux discussions improvisées

un peu farouche
un peu minouche
pincées les lévres de ta bouche
à chaque fois que mon regard
les a croisées
motus
shhhhhuuuut
je n'ai rien osé te dire
mais j'ai apprécié ta présence
je réve encore


je réve encore
juste de te dire
combien je t'ai trouvé belle
même si je n'ai pas osé


t'inviter simplement
au cours d'une farandole
où même d'un slow
pour te le sussurrer

je sais c'est grave
ces moments là sont rares
alors je souris
bétement

Puisque rien ne s'est fait
j'improvise
je réve de t'avoir volé
un baisé léger
un baisé parfumé
comme dans une chanson
du loulou de voulzy
dans le creux du cou
un baisé prolongé
suivi d'une plongée
aprés dans tes yeux


en écrivant ces lignes
je pensais
imagine
si tu lui dis tout
tout ça
comme ça
alors qu'elle ne te connait pas
ben t'es mort
grillé comme une cibiche
roulée papier serré

Alors ca y'est je suis mort?
mais non pas sûr
de toute façon
avoues que
tu ne te souvenais
même plus de moi
déjà oublié


mais moi je rêve toujours
doux rêveur
cela ne coûte rien
d'essayer
de rêver
de t'emmener cavaler
comme cavaliére
quelques heures
au mariage d'un autre cousin
je t'offirai des bulles
on s'ennivrerait de champagne
on disait que
je te ferai rire
au moins
j'essaierai un peu
et tu ferais semblant
de rire aux éclats
si besoin en était
cette fois c'est sur
je te ferai danser
sur la piste aux étoiles
la tête dans les nuages
mais je sais que je réve
faut admettre
que c'est toujours marrant
alors voilà
maintenant
tu sais
que je t'ai trouvé belle
éblouissante
le soir du mariage


je rêve de t'emmener
en virgin-express
deux jours
ou trois au plus
dans Madrid la fière
ou Rome la frimeuse
profiter de quelques ballades
étourdis au soleil
finir par perdre connaissance
et s'évanouir dans la nature


je suis un peu con
même beaucoup
je le sais
c'est déjé ça
j'aurai du te le dire
le soir même
au lieu de rester sur ma réserve
à attendre la panne séche
qui n'est jamais venue
vu l'état du barman
et le bord de la piste

qu'est-ce que cela peut faire
hein
si je te dis
que tu es belle
la plus belle du bal

ça fait plaisir
au moins un instant
mais le crois-tu?
un petit sourire en coin
le confirmerai


aaah ce petit sourire
et puis tu te demanderais
ce qu'il cherche ce lascar
rien
je vous jure m'dame
rien

si
des baisers
goulus
tendres
encore
et toujours
des baisers

lundi, juin 02, 2003

Chez pas pourquoi mais chez moi

Je ne comprends pas
l'effet que ca fait
la chaleur de l'été
ces bouffées étouffantes
aspirées dans ces voitures
qui se la jouent fines
à la finlandaise
en saunas improvisés
plastiques ramollo-réchauffés
les petits courants d'air
fraichement égarés
à soulever ces franges de cheveux
à rafraichir des robes
trop légéres
à esquisser ces corps
qui sans trop d'or
et de rubans transparents
défilent dans les rues
presque nues
presque
heureusement
chez pas pourquoi
mais chez moi
mon regard plonge
droit dans ces décolletés
non pas qu'ils se perdent
juste sonder la promesse
d'émois voluptueux
en attente d'éruption
cutanées instantanées
de douceurs subtiles
alors qu'elles me parlent
j'entends leurs histoires
mais de loin en loin
je devine toutes ces douces rondeurs
de hanches qui ondulent
ces petits seins qui
eux aussi comme le monde
avec la chaleur
se laissent aller
à l'ambiance
tendant tentant
ces tissus colorés
rien de bien nouveau
mais avec la chaleur
toutes les femmes deviennent désirables
où alors c'est moi
qui ne tient plus
mon émoi en place
elle veut encore une glace
à la créme je t'aime
faut que j'me calme
pistache palace
j'en ai encore au sur-géle
angéle j't'ai jamais dit
combien t'étais belle
je te jure c'est vrai
je le pense
je ne vais pas donner
tous vos prénoms ici
sinon je perds toutes mes chances
déjà que je me débrouille
tout seul pour l'embrouille
al dente les nouilles
sauce tomate fenouil

samedi, mai 24, 2003

Petite souris

Un sourire en coin,
un regard qui petite souris,
et y'a la veilleuse du bulex qui frise
l'impatience,
faudrait me détartrer d'urgence
histoire enfin de communiquer un peu de chaleur
j'en connais qui en ont marre des douches froides

Comme dans un film de ricains
Il était une fois ...
et ils eurent beaucoup d'enfants
sauf que je ne suis pas américain
encore heureux
ni richard
ni gere
encore moins tom
ou cruise
et j'ai toujours eu du mal à croire
à ces histoires à l'eau de rose

pourtant là
je suis prêt à renier tout
comment j'm'appelle
qui j'connais
où j'habite
ce que je fais par ici
mes obligations
mes passes-droits
pour que jaillisse encore l'étincelle
d'un sourire en coin
d'un regard qui petite souris.
et ne rien promettre d'autre
mais prendre tout ce qui arrive
simplement
et rien que cela

JUSTE COMME CA

ca y'est j'ai passé le cap
Non pas que je m'en sente cap
plus maintenant qu'avant
mais fluide comme la pluie
rayé comme sur ma carte électorale
deçu du résultat de ma liste
où étions-nous passésé
en week-end au verté
évidence du tir de barrage des parasites
une absence dans les boites aux lettres
innondées de promesses écarlates
de ces grenouilles qui boeufent
plus souvent qu'à mon tour

ca y'est j'ai passé le cap
non pas que je me sente cap
mais comme ca
juste pour rire
je suis eminem
imminence grise
cerveau grisé speedé
plutot é la docteur dré
defa et de sa clé desol
qu'on prenne qui p(l)euve
les femmes et les enfants d'abord

fluide comme l'eau de pluie
évident comme les cordes
percé comme les seaux
je vous l'accorde
mes rimes vont é veau l'eau
mais n'empéche
je m'y crois
je suis aussi Martine
que Gore
trash dans mes propos
mais pop dans l'apropos
afficionados depeche
mode toujours pressé

ca y'est j'ai passé le cap
je ne m'en sens plus trop cap
mais j'ai fait le pas
juste pour rire
pour remettre un déguisement
du brillant sur mes lévres
du scintillant dans les yeux
se la jouer au vieux punk
sexy sur le retour
c'est l'attitude qui compte
le pas qui fait la danse
je m'y crois
j'y suis
juste pour rire

mercredi, février 12, 2003

Je suis venu

je suis venu
ce midi te faire adieu
et présenter mes excuses
avant ton départ à l'étranger

je suis venu
aussi pour payer ma dette
tu as eu l'air surprise
n' y accordant plus d'importance
tu l'avais déjé effacée

sans doute comme pour le reste
il n'y a pas d'espace pour se pauser
pas de temps à prendre pour parler
échanges techniques, procédures rodées,
tu as remis ta blouse blanche
pour assurer la distance
et rapide me rendre la monnaie

cette fois je venais sans rien demander
juste m'effacer

ton dernier sourire offert
et une parole d'encouragement
m'ont touché

j'ai eu en partant
un serrement
comme un regret
pointé d'amertume
le sentiment d'avoir raté une rencontre

je te trouve toujours aussi belle
je ne te l'aurai jamais dit
j'y pense aussi
en refermant la porte

cela ne t'intéressait pas
à ce que j'ai pu comprendre
ou plutot é la façon de vouloir m'y prendre
sans savoir me rendre

j'ai sans doute raté cet adieu
pourtant je ne m'attendais pas
é me sentir si triste

on se quitte comme on s'est croisé

je te souhaite le meilleur
à l'avenir laisse venir

sincérement

samedi, novembre 30, 2002

C'EST CON A DIRE

Je sais c'est con à dire
mais c'est comme cela
que je te préfére
avec tes cheveux défaits
tes méches blondes
et ton sourire en coin
dis-moi est-ce que tu viendras à ma féte
à cette pendaison de la crémaillaire
quoi qu'avec ton serre-téte
tirés en arriére
ils me donnent des envies
de caresses à la volée

serais-tu plutôt timide ou trop polie
à me vouvoyer pour louvoyer
entre mes diverses demandes
je ne sais pas vraiment si je t'intéresse
ou si je te crée des petits stress

quand je sens ton souffle
proche sur mon front
alors que tu m'étires le cou
je suis tentà de t'embrasser
du bout des lèvres
et te sussurer des mots
doux sauce aigre douce
livraison express take away

et tes mains qui m'étendent les doigts
je les aggriperai volontiers
pour d'autres étreintes

j'aimerai te rencontrer ailleurs
que dans cette salle à espalier
je réve d'aller jouer avec toi
une partie de badminton
échanger quelques volants
quelques propos afriolants
une promenade à vélo
à bout de souffle
échanger quelques courbatures
dans la forest de Soignes

dis-moi oui
dis-moi que tu viendras
à cette fête de noel
depuis le temps que je parle de toi autour de moi
que j'attends impatiemment la quinzaine suivante
comme on prépare une féte
j'aimerai te faire tourner la téte
à l'heure de la danse

avec mes dernières prescriptions
je t'ai offert 2 win for life
osée déclaration d'amour codée
fallait bien déjouer ton retrait
attendant le jour où je te ferai
une plus belle déclamation

on est samedi soir
tu n'es pas très loin
d'ici d'ailleurs
que peux-tu bien faire
faudra penser à refaire mes strechings
à aller chercher un string léopard
j'aimerai t'appeller
aller te chercher
essayer de te faire rire

mais voilé
je ne sais pas
quel est ton numéro mobile
quelle bouteille choisir
pour aller à ce souper
je n'arrive pas à savoir
si tu es célibataire
je sais c'est con à dire
mais je crois
que je t'aime
mais ce qu'il y a surtout
c'est que j'ai envie de te le dire
je regarde ce catalogue ikea
la commode mobile
en rouge vif sur roulettes
ira bien dans la cuisine

dis-moi oui
dis-moi que tu viendras
à ma fête de noel
dis-moi oui
dis-moi que tu viendras
à cette féte de noel
depuis le temps que je parle de toi autour de moi
que j'attends impatiemment la quinzaine suivante
comme on prépare une fête
j'aimerai te faire tourner
à l'heure de la danse

dis-moi oui
dis-moi que tu viendras
allez ne te forces pas trop
tu n'as qu'à sourire
et le reste coulera de source
comme un bain de jouvence

dis-moi oui
dis-moi que tu acceptes mon invitation